mardi 14 juin 2011

Se méfier des faux-semblants...

Il faut se méfier des faux-semblants, ils sont depuis toujours les ennemis des journalistes et de tous les citoyens, quel que soit où l'on vive.
Il ne faut jamais oublié le b.a.-ba du journalisme: recouper ses informations, ses sources, enquêter, etc. Un travail difficile dans des cas comme la Syrie où les journalistes ont peu pour ne pas dire pas accès direct au terrain.
Reste le réseau des contacts, de plus en plus des blogueurs (mais qui est derrière... A lire: "La blogueuse de Damas Amina A. était… un Écossais" dans LeMonde.fr, lien plus bas) et bien ceux aussi de précieux "fixers", qui dans l'ombre travaillent avec les journalistes; tout un réseau qu'il faut tisser au fil du temps.
Transmettre une information ou la réécrire n'est pas du journalisme. C'est utile mais ça ne suffit pas. Avant de la transmettre, il faut la trouver, la vérifier, tout est un travail de long haleine au quotidien surtout dans le cas de sujets sensibles.
C'est la raison pour laquelle le journalisme ne s'improvise pas et que l'information s'achète. Quelqu'un doit payer pour ce travail de fourmi. Le lecteur, un annonceur...
C'est la responsabilité de tous de l'accompagner, de la suivre et de critiquer quand besoin est, les journaux et publications sérieuses qui s'engagent sur le terrain de l'information fiable et honnête. Il en va de nos libertés, de nos droits et de nos devoirs. Bonne lecture, D.

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2011/06/13/la-blogueuse-de-damas-amina-a-etait-un-ecossais_1535330_3218.html