A l’heure des négociations pour la libération des 21 Coréens chrétiens encore détenus par des Taliban -deux des 23 otages ont déjà été assassiné- les autorités coréennes tentent d’étouffer toute propagation d’images et d’informations dans leur pays. Par exemple depuis quelques jours, la police sud-coréenne a fermé des blogs où sont parus plusieurs photos de la visite du groupe d’évangélistes sur l’un des hauts sites religieux musulmans de la région de Kandahar. Les photos étaient accompagnées de commentaires en particulier ceux du pasteur qui le premier a été tué. Sur une de ces pages Internet en coréen –une page m’a été traduite par un contact coréen à Séoul- j’ai pu y voir en particulier des images avec des femmes vêtues d’abaya noire, couvertes de pied en cape, comme c’est la règle pour les femmes dans la péninsule arabique. Certaines ont même un fin voile noir devant le visage et ne voient qu’en transparence. Pour d’autres, seuls les yeux peuvent être vues. Des yeux de type coréen (voir les photos trouvées sur un des blogs encore actif).
Sur d’autres photos, les prosélytes chrétiens se recueillent dans la prière et le chant. Le pasteur, auteur de commentaires sur le blog, se félicite d’être en ces «terres dangereuses même pour les locaux et remercie Dieu de leur permettre d’y être».
En réaction aux commentaires et au contenu du blog, des lecteurs ont pour la plupart du temps posté des messages critiques et révoltés contre les démarches du groupe. Pour tenter de circonscrire les débats, le ministère des affaires étrangères coréen a transmis un courriel à ses correspondants le 23 juillet dernier demandant de bannir les mots de « chrétien coréen » et « d’organisation chrétienne » dans les messages. Du coup, comme me confie mon contact, beaucoup de coréens pratiquent la loi du silence. Ils préfèrent se taire et éviter de trop diffuser les photos du blog « de peur de mettre en danger la vie des otages si les Taliban tombent sur les photos » du groupe entrain de prier à la mosquée de Kandahar.
Rappel des faits, un groupe de 23 Coréens, dont 18 femmes, a été pris en otage le 19 juillet alors qu’il voyageait dans un car privé sur la route principale sud entre Kaboul et Kandahar, ancienne capitale des Taliban, route réputée pour être dangereuse.
Enfin, pour mémoire, les prosélytes chrétiens Coréens n’en sont pas à leur première tentative de provocation en Afghanistan, pays musulman et réputé très conservateur, qui sort à peine de 23 années de guerres. En août 2006, plus d’un millier d’entre eux s’étaient rendus dans la république islamique pour l’organisation d’un « festival de la paix » de trois jours. Cette initiative qui s’est faite sans invitation officielle a entraîné l’annulation de l’événement et l’expulsion des organisateurs coréens.
Sur d’autres photos, les prosélytes chrétiens se recueillent dans la prière et le chant. Le pasteur, auteur de commentaires sur le blog, se félicite d’être en ces «terres dangereuses même pour les locaux et remercie Dieu de leur permettre d’y être».
En réaction aux commentaires et au contenu du blog, des lecteurs ont pour la plupart du temps posté des messages critiques et révoltés contre les démarches du groupe. Pour tenter de circonscrire les débats, le ministère des affaires étrangères coréen a transmis un courriel à ses correspondants le 23 juillet dernier demandant de bannir les mots de « chrétien coréen » et « d’organisation chrétienne » dans les messages. Du coup, comme me confie mon contact, beaucoup de coréens pratiquent la loi du silence. Ils préfèrent se taire et éviter de trop diffuser les photos du blog « de peur de mettre en danger la vie des otages si les Taliban tombent sur les photos » du groupe entrain de prier à la mosquée de Kandahar.
Rappel des faits, un groupe de 23 Coréens, dont 18 femmes, a été pris en otage le 19 juillet alors qu’il voyageait dans un car privé sur la route principale sud entre Kaboul et Kandahar, ancienne capitale des Taliban, route réputée pour être dangereuse.
Enfin, pour mémoire, les prosélytes chrétiens Coréens n’en sont pas à leur première tentative de provocation en Afghanistan, pays musulman et réputé très conservateur, qui sort à peine de 23 années de guerres. En août 2006, plus d’un millier d’entre eux s’étaient rendus dans la république islamique pour l’organisation d’un « festival de la paix » de trois jours. Cette initiative qui s’est faite sans invitation officielle a entraîné l’annulation de l’événement et l’expulsion des organisateurs coréens.
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