Pour les Afghans, le chemin pour la paix est déjà si long et tortueux. En plus de cela, la nature ne les épargne pas non plus. Que leur restent-ils pour les aider à survivre ? En quoi peuvent-ils croire, si ce n’est en Dieu, pour ne pas mourir ou devenir fou ? Certes, il y a aussi l’espoir. L’espoir certainement de renouer avec des instants de bonheur, si rares depuis 30 ans. Des précieux et fragiles moments, frêlement suspendus comme le sont les perles de rosées aux pétales des fleurs du printemps. Ce sera le temps de Now roz, celui de la nouvelle année, le 21 mars. La nature et les Hommes revivent alors. Enfin, ceux qui le peuvent encore…
Photo : Hiver 2006, Istalef, Afghanistan ©Dimitri Beck
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La vague de froid en Afghanistan provoque décès et pénurie
Reuters, 10 février 2008
HERAT, Afghanistan (Reuters) - Près d'une centaine d'Afghans victimes de gelures ont dû être amputés de doigts ou d'orteils dans l'ouest du pays, en proie à l'un des pires hivers de mémoire d'homme, a-t-on appris dimanche de source médicale.
Plus de 750 personnes et 230.000 têtes de bétail ont été tuées par le froid depuis la mi-décembre. Les provinces d'Herat et de Badghis, dans l'ouest de l'Afghanistan, sont particulièrement touchées.
De nombreuses routes du pays sont coupées par la neige, tombée en grandes quantités, et de nombreux approvisionnements sont compromis. Le prix des aliments et du carburant a augmenté en raison des intempéries.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a demandé en janvier une aide supplémentaire destinée à 2,55 millions d'Afghans, avant les prochaines moissons en juin.
Sharafuddin Sharafyar, version française Gregory Schwartz
dimanche 10 février 2008
Le froid n’épargne pas les Afghans, seuls face à l’hiver des steppes
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2 commentaires:
Mon époux travail sur des programmes humanitaire en ce moment en afghanistan
L'hiver a été terrible cette année ... -26° dans certaines provinces..terrible pour beaucoup d'afghan
Merci pour votre témoignage, n’hésitez pas, vous et votre mari, à nous en dire plus, nous parler de son quotidien et surtout de celui des Afghans qu’ils côtoient. D’ailleurs, où travaille-t-il et pour quelle organisation ?
Quoi qu’il en soit, bon courage a vous deux.
Cordialement
Dimitri
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